De manière empirique, le féminisme ouvrier se définirait comme la participation d’ouvrières à des moments d’entraide, à des mobilisations collectives et à des grèves. Le féminisme populaire, lui, s’appréhenderait comme une participation de femmes du peuple à différents types de mobilisations et de solidarité mais ne serait pas centré sur l’univers du travail. Bien souvent, ces deux féminismes remettent en cause l’ordre patriarcal dans de nombreuses sphères.

 

Mais s’il y a un féminisme ouvrier (incluant un « féminisme de la fiche de paie ») et un féminisme populaire, cela sous-entendrait-il qu’il y a un « féminisme bourgeois » ? Cela pourrait-il concourir à l’affaiblissement d’un combat souvent revendiqué comme universel ?

 

Ce sont ces questions que nos invitées débatteront :

 

Bouchera Azzouz (sous réserve), documentariste

Chantal Birman, sage-femme

Fanny Gallo, historienne

Mimouna Hadjam, co-fondatrice et animatrice d’Africa (La Courneuve).

Muguette Jacquaint, ancienne ouvrière et députée honoraire de La Courneuve-Aubervilliers

Mathilde Larrère, historienne

Aude Pépin (sous réserve), documentariste

 

Dans une séance animée par Tangui Perron, historien (chercheur associé au Centre d’Histoire sociale des mondes contemporains) qui ponctuera leurs interventions de projection d'archives audiovisuelles et d'extraits de films documentaires. 

 

Entrée libre, la séance sera filmée.

 

Archives départementales de la Seine-Saint-Denis

54, avenue du Président Salvador Allende

93000 Bobigny