Qui sommes-nous?

► Nos missions

► La collecte

Les Archives départementales de la Seine-Saint-Denis assurent l’évaluation, la sélection et la réception des documents produits et reçus par toutes les administrations publiques à l’échelon départemental, à l’exception des villes qui conservent leurs propres archives. Elles peuvent aussi recevoir par don, acquisition ou dépôt des fonds d’origine privée.

Compte tenu de son histoire récente, l’établissement ne conserve pas l’intégralité des archives publiques antérieures à la création du département en 1964. Celles-ci restent majoritairement conservées aux Archives nationales, aux Archives de Paris et aux Archives des Yvelines. Dans le champ des archives privées, le service a développé une politique de collecte originale qui s’articule sur quatre axes principaux :
 
  • géographique : le territoire de la Seine-Saint-Denis
  • chronologique : le XXe siècle
  • thématique : le monde du travail et le mouvement social
  • typologique : les archives audiovisuelles et photographiques
 
Ces fonds d’archives sont complétés par des collections documentaires variées (bibliothèque historique et administrative, périodiques, presse, cartes et plans, estampes, photographies, cartes postales etc.) dont l’accroissement s’effectue principalement par acquisition et par don.
 

► La conservation matérielle

L’ensemble de ces fonds et collections est conservé selon des normes de conservation préventive qui s’appliquent aux locaux de conservation, au mobilier, aux matériaux de conditionnement, aux conditions de communication et d’exposition. Les solutions « curatives » (désinfection, restauration) ne s’imposent qu’aux documents très endommagés. Elles visent à stopper les processus de dégradation et à permettre la communication et la reproduction des documents. Les techniques de microfilmage et de numérisation permettent également de sauvegarder les documents originaux qui, une fois reproduits, ne sont plus communiqués au public et n’encourent plus les risques liés au transport, à la manipulation et à la consultation. Pour les archives audiovisuelles, le transfert des supports obsolètes sur de nouveaux supports numériques est indispensable pour assurer la pérennité des enregistrements.
 

► Le classement et la description

La finalité de la conservation est la communication des documents au public. Celle-ci suppose un travail préalable d’évaluation des documents, de tri, de classement, de cotation et de description. Ces opérations, indispensables à la connaissance des fonds et à la transmission de celle-ci, débouchent sur la réalisation d’instruments de recherche (répertoires, inventaires, catalogues) diffusés sous plusieurs formes (publications, bases de données, éditions numériques).
 

► La communication des documents

Cette mission de service public est exercée en vertu du principe de libre accès aux archives édicté par la loi du 7 messidor an II et repris par les dispositions du Code du patrimoine. La communication est encadrée par la loi du 15 juillet 2008, pour ce qui relève des archives publiques, et par des dispositions contractuelles pour les archives privées. Le règlement de la salle de lecture précise les conditions d’accès aux documents.
 

► La valorisation patrimoniale

Pour faire découvrir les sources de l’histoire, les Archives départementales proposent des ateliers éducatifs pour les scolaires, des formations pour les enseignants mais aussi des expositions et des conférences.

 

► La conservation des antiquités et des objets d'art (AOA)

 
Les conservations des antiquités et objets d’art ont été créées en 1908 (décret du 11 avril) pour protéger le patrimoine des lieux de culte après la loi de séparation des Églises et de l’État de 1905. Elles contribuent aujourd’hui à la connaissance et à la préservation de l’ensemble du patrimoine mobilier, à l’exception des collections conservées dans des établissements patrimoniaux.

En Seine-Saint-Denis, les fonctions de conservateur des antiquités et objets d’art (CAOA) sont exercées depuis 1973 par le directeur des Archives départementales et par un conservateur des AOA délégué. Leurs attributions sont définies par un décret du 19 octobre 1971.
 
 
Elles consistent à :
  • rechercher les objets mobiliers susceptibles d’être protégés,
  • assurer la surveillance physique des objets : récolement, signalement des objets manquants ou dégradés,
  • veiller à la conservation matérielle des objets en proposant des solutions de conservation préventive ou des travaux de restauration,
  • contribuer aux actions de valorisation du patrimoine mobilier.
 

► Quelques chiffres

  • 332 objets classés « monument historique »
  • 309 objets inscrits
 

► Quelques œuvres emblématiques

  • Dans la basilique de Saint-Denis :
    • Les tombeaux et monuments funéraires des souverains et des princes et princesses de la maison de France (classés en 1906)
    • Les vases sacrés et d’ornements liturgiques (classés en 1906)
    • La Vierge et l’Enfant, sculpture, première moitié du XIIe siècle (restaurée en 2010)
  • Dans l’église de la Sainte-Famille, au Pré-Saint-Gervais : la Sainte Famille, panneau peint du XVIe siècle (classé en 1979)
  • À Tremblay-en-France, une borne de l’époque révolutionnaire (classée en 1994)
  • Les décors peints des Hôtels de ville de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle (inscrits en 1986)
  • À Saint-Denis, la locomotive électrique BB824 Schneider de 1924 (inscrite en 1990)
 
Pour en savoir plus :