On sait peu de choses sur le parcours de Settimo Ceccarelli. Ses filles Micheline et Éliane témoignent du fait qu'il n'en faisait pas beaucoup état dans les conversations en famille. Les éléments succincts fournis par Madame Éliane Denis (cf. 1J/169J/1) nous apprennent cependant qu'il est né le 29 mars 1896 dans la commune de Sambuca Pistoese (province de Pistoia en Toscane, Italie). Il combat durant la Première Guerre mondiale au sein du 99e régiment d'infanterie de l'armée italienne et est décoré en 1918. Il épouse à une date inconnue Giulia Ceccarelli avec qui il a un fils, né le 20 novembre 1921.
En 1922 ou 1923, en raison de ses opinions politiques, il fuit le régime fasciste de Mussolini et se réfugie en France. Sachant conduire les chevaux, il trouve du travail au ramassage des ordures ménagères. Son épouse le rejoint en France avec leur fils en 1924. Elle décède la même année en mettant au monde leur fille.
Le 12 décembre 1931, Settimo Ceccarelli épouse Olga Lemaire, avec laquelle il aura deux filles : Micheline (née en 1937) et Éliane (née en 1941). Durant les années 1930, il est engagé comme manœuvre aux Usines Richard au Blanc-Mesnil. En décembre 1939, il s'engage dans l'armée française « pour la durée de la guerre ». Fait prisonnier, il est interné au « Frontstalag 122 » de Compiègne dont il est libéré en 1941. Il participe ensuite à la Résistance dans un bataillon « garibaldien » des Forces Françaises de l'Intérieur.
Après guerre, il travaille à la reconstruction des voies de chemin de fer à Noisy-le-Sec (1946), aux usines Babcock & Wilcox à La Courneuve (1947), avant de retourner aux Usines Richard (1948), plus proches de son domicile. En 1948, il reçoit la nationalité française (cf. 1J/469/12). Au début des années 1950, en raison d'un désaccord, il met fin à son militantisme au parti communiste tout en restant passionné par la politique. Le 27 mars 1979, son épouse Olga décède. Le 13 janvier 1980, Settimo Ceccarelli disparaît à son tour.