Déposants

Les Archives départementales conservent des fonds importants d'associations, de partis politiques, de syndicats, de centres de recherches...

Ces archives, collectées, triées, classées, sont consultables en salle de lecture selon les conditions définies par les déposants.

Vous trouverez ici nos principaux déposants.

Ciné Archives

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Site Internet : https://www.cinearchives.org/

Historique

Ciné-Archives est une association créée en 1998 avec pour mission la conservation et la promotion du patrimoine audiovisuel du Parti communiste français.

Elle a pris la suite du travail pionnier de Claude Thiébaut, qui s'attacha au milieu des années 70 à la sauvegarde et à la découverte des bobines film de toutes sortes rassemblées par le P.C.F.., d’abord en créant un secteur Archives au sein de la société Uni/Ci/Té (Société audiovisuelle intégrée au P.C.F. et fondée en 1972), puis avec sa société Zoobabel.
Ciné-Archives gère aujourd’hui un fonds de près de 1200 titres et poursuit une politique de collecte auprès des militants communistes, de personnalités et d’organisations proches du mouvement social et du mouvement ouvrier.

L’association a entrepris depuis sa création un important travail d’inventaire, de description, de préservation matérielle, de restauration, de numérisation et de valorisation des fonds dont elle a la responsabilité.

Outre la valorisation sur son site internet du patrimoine cinématographique conservé, l’association a initié des programmations événementielles et une valorisation éditoriale à travers la conception de livres-DVD thématiques.

Le partenariat

Depuis le début des années 2000, Ciné-Archives a fait le choix de déposer aux Archives départementales de la Seine-Saint-Denis les films sur support 16mm, 9,5mm, 8mm, super 8 et films sur support vidéos Umatic, Bétacam, 1 pouce C, VHS qu’elle a collectés. Pour mener à bien son plan de restauration et de numérisation, elle s’appuie sur les moyens techniques mis à disposition telles que les tables de visionnage et montage ainsi que l’infrastructure de numérisation des supports vidéo et sonores.

Le partenariat porte également sur l’archivage de l’ensemble des fichiers produits dans le cadre du plan de numérisation de l’association afin d’en assurer une conservation sécurisée et pérenne.

Le partenariat se concrétise enfin dans plusieurs actions de valorisation telles que la tenue de tables rondes autour du patrimoine cinématographique du parti communiste français ainsi que l’édition de DVD autour de films conservés par les Archives départementales de la Seine-Saint-Denis tel que le documentaire de Jean-Patrick Lebel « Cité de la Muette » (2020).

Groupe d’étude - Histoire de la formation pour adultes (GEHFA)

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Site Internet : http://gehfa.com/fr/

Historique

La création du GEHFA intervient dans une période marquée par la réflexion sur la refondation du dispositif français de formation. En 1996, des membres de l’Association pour l’histoire de l’éducation surveillée font appel à Jacky Beillerot, professeur de sciences de l’éducation à l’université Paris X Nanterre, pour travailler sur l’histoire de la formation permanente au Centre de formation de l’éducation de Vaucresson (Hauts-de-Seine). Celui-ci propose rapidement d’élargir le champ du travail à d’autres institutions de formation permanente.

Le futur GEHFA entame ainsi une existence formelle de 1997 à 1999 en organisant des séminaires dont le premier, consacré à l’"Histoire des institutions pionnières en formation d'adultes depuis 1945. L'émergence d'un modèle français ?", est ouvert par Antoine Prost en avril 1997. Il se constitue en association de type "Loi de 1901" en 1999. La présidence en est assurée par Jacky Beillerot de 1999 à 2004, puis par Françoise F. Laot depuis octobre 2004.

Le GEHFA se donne comme buts :

  • de contribuer au recensement des archives, à leur préservation et à leur mise à la disposition des utilisateurs,
  • de favoriser la réalisation de travaux de recherche sur l'histoire de la formation et de l'éducation des adultes, et de contribuer à leur diffusion,
  • d'aider à la mise en place et au développement d'activités d'enseignement et de formation dans ce domaine et de concourir à leur réalisation,
  • d'organiser toute manifestation publique utile à la réalisation de ces objectifs.

Son séminaire, qui constitue son activité de base permanente depuis son origine, se déroule à raison de cinq à six séances annuelles. Une bibliographie sur l’histoire de la formation des adultes est tenue à jour et présentée sur le site internet de l’association. Un bulletin Hisfora annonce les séminaires, rend compte de leur contenu, publie des articles et fournit des informations bibliographiques.

Le partenariat

Une convention de partenariat est signée le 8 septembre 2005 entre le GEHFA et le Conseil général de la Seine-Saint-Denis, visant à constituer aux Archives départementales de la Seine-Saint-Denis un pôle de conservation des archives de la formation des adultes.

Elle a déjà donné lieu au dépôt de plusieurs fonds :

  • Anne-Marie Pagel, archives de l'Association du Centre universitaire de coopération économique et sociale (ACUCES) (1962-1981). Cote 269J.
  • Bernadette Aumont, archives concernant le Centre de perfectionnement des responsables de groupes (CEPREG) (1958-1979). Cote 316J.
  • Richard Lick, archives concernant le Centre d'études supérieures industrielles (CESI) (1954-1993). Cote 318J.
  • Christian Dussable, responsable des questions d'emploi et de la formation à la CFDT (1976-2005). Cote 422J.
  • Françoise F. Laot, archives d’une thèse sur le « Complexe de Nancy » (CUCES [Centre universitaire de coopération économique et sociale] – ACUCES [Association du Centre universitaire de coopération économique et sociale] – INFA [Institut national pour la formation des adultes]) (1954-2011). Cote 489J.
  • Christine Marzolf, archives d’un diplôme d’études approfondies sur l’association « Retravailler » (1974-2006). Cote 491J.
  • Raymond Vatier, archives d’un parcours professionnel au sein de différents organismes publics et privés de formation professionnelle des adultes (1947-2012). Cote 512J.
  • Viviane Glikman, archives d'une thèse sur la télévision éducative pour adultes (1961-1989). Cote 515J.
  • GEHFA, archives de l’association durant la présidence de Jacky Beillerot, reconstituées par plusieurs de ses responsables (1944-2014). Cote 490J.

Ce partenariat s’est également concrétisé par une journée d’étude tenue en janvier 2011 aux Archives départementales, consacrée au repérage des sources tant privées que publiques, aux acteurs y intervenant et à leur exploitation par les chercheurs. Les actes ont été publiés : Étévé (Christiane), Glikman (Viviane), Maillebouis (Madeleine) (dir.), "Archives pour l'histoire de la formation des adultes". Paris, L’Harmattan, 2012.

Institut CGT d’histoire sociale (IHS CGT)

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Site Internet : https://www.ihs.cgt.fr/

Historique

L’institut CGT d’histoire sociale est une association créée en 1982 par Georges Séguy, alors secrétaire général de la CGT. Son objectif est d’exploiter les sources produites par la CGT à des fins de formation et de recherche historique ; de mettre en œuvre des études et recherches dans les domaines de son champ d’activité ; de contribuer à l’information et à la formation des militants syndicaux, des travailleurs, des étudiants et de toutes les organisations intéressées à l’histoire sociale.

Dès sa création, l’Institut s’est fixé comme but de collecter, classer, conserver et valoriser les archives de la Confédération avec un triple objectif : éviter la dispersion et la destruction des archives de la CGT ; les mettre à la disposition des militants comme outil de travail  et source de réflexion ; contribuer à faire progresser la recherche en matière d’histoire sociale.

L’IHS CGT conserve les archives des instances nationales, des dirigeants et des différents secteurs d’activité de la Confédération.

Une convention cadre de dépôt a été signée en novembre 1993 par Robert Clément, Président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis, et Georges Séguy, Président de l'Institut CGT d'histoire sociale, visant à organiser la sauvegarde et la valorisation du patrimoine archivistique produit par les organisations de la CGT, et à la constitution aux Archives départementales de la Seine-Saint-Denis d'une source pour l'histoire sociale ouverte au public.

En 2018, à l'occasion du 25e anniversaire de la convention, le Département et l'Institut CGT d'histoire sociale ont confirmé leur volonté de poursuivre leur coopération dans un esprit et avec des objectifs inchangés, en procédant à une reformulation de certaines dispositions pour les mettre à jour.

Dans un premier temps, la convention a permis d'assurer la sauvegarde des archives d'organisations professionnelles anciennes, disparues ou fusionnés : ouvriers chapeliers, travailleurs des tabacs-allumettes, travailleurs des cuirs et peaux. Ces fonds patrimoniaux remontent à la naissance même des organisations de la CGT qui les ont produits et contiennent souvent des documents émanant des structures corporatives antérieures auxquelles elles ont succédé au croisement des 19e et 20e siècles.

Dans un deuxième temps, elle a permis d'engager la collecte des archives historiques d'organisations syndicales toujours en activité dans de nombreux domaines : énergie, agroalimentaire, textile, culture, services publics, construction, etc.

Aujourd’hui, 36 fonds d’organisations de la CGT sont déposés et accessibles au public. (cf. rubrique État des fonds).  

Ce partenariat se concrétise également par une participation des Archives départementales aux actions de sensibilisation aux archives organisées par l’IHS CGT en direction des animateurs des instituts d’histoire sociale des fédérations professionnelles, des unions régionales et des unions départementales de la CGT.

Mouvement de la paix

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Site Internet : https://www.mvtpaix.org

Historique

L’origine du Mouvement de la Paix remonte à la création des « Combattants de la Liberté » au lendemain de la Seconde guerre mondiale. Le député et résistant communiste Charles Tillon lance, fin 1947, un appel à créer une organisation destinée à « soutenir le régime républicain et interdire le retour du fascisme et de la dictature ». Le 22 février 1948, une soixantaine de personnalités issues de la Résistance fondent à l’Hôtel des 2 Mondes à Paris « les Combattants de la Liberté », sous la direction d’Yves Farge, nommé Préfet de la région Rhône-Alpes par le Général de Gaulle à la Libération. Les statuts de ce jeune mouvement qui veut préserver l’esprit unitaire de la Résistance sont déposés notamment par Raymond Aubrac. Après le Congrès des peuples pour la paix de Wroclaw (Pologne) en 1948, le « Mouvement mondial des partisans de la paix » se constitue et incite à la création de comités nationaux. En France, « les Combattants de la Liberté » devenus « les Combattants de la Liberté et de la Paix » puis « les Combattants de la Paix et de la Liberté » deviennent en 1951 « le conseil national français du Mouvement de la Paix », appelé communément Mouvement de la Paix.

 Aujourd’hui association « Loi 1901 » à but non lucratif, agréée «Association nationale de jeunesse et d’éducation populaire», le Mouvement de la Paix agit pour le désarmement, en particulier nucléaire, mais aussi contre la production et les transferts d’armements, pour la réduction des budgets militaires.

 Il développe une solidarité internationale active en partenariat avec les acteurs de terrain aux quatre coins du monde et participe à différents réseaux notamment le Conseil Mondial de la Paix, le Bureau International de la Paix et Abolition 2000.

 Le Mouvement de la Paix souhaite participer à l’émergence d’un monde nouveau en s’engageant dans le mouvement alter-mondialiste comme acteur du mouvement mondial de la culture de la paix promu par l’ONU.

Le partenariat

En juin 1998, le Mouvement de la paix a souhaité déposer aux Archives départementales ses archives historiques couvrant la période 1948-1997 (cote 170J). Compte tenu des relations historiques établies entre les deux organisations, il en a fait de même, en février 1999, pour les archives du Conseil mondial de la paix couvrant la période 1950-1998 (cote 186J). Les collections d’affiches appartenant respectivement à ces deux fonds ont fait l’objet d’un classement et d’un rangement spécifiques pour des raisons de conservation matérielle (cotes 22FI et 90FI).

 En janvier 2007, le Mouvement de la Paix a déposé un second ensemble de ses propres archives (cote 312J) et un reliquat des archives du Conseil mondial de la Paix (cote 311J).

 L’ensemble de ces archives est aujourd’hui classé et accessible aux chercheurs sur autorisation. Le Mouvement de la Paix doit être sollicité pour la consultation et la reproduction de ses propres archives. En 2011, le Conseil mondial de la Paix a souhaité être désormais consulté pour ce qui concerne les siennes.

Parti communiste français

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Site internet du PCF : http://www.pcf.fr/

Page Facebook de la commission : https://www.facebook.com/ArchivesPCF/

Historique

En 1993, le PCF a pris la décision originale parmi les partis politiques d’ouvrir à la recherche l'ensemble de ses archives nationales. Consultables dans un premier temps au siège de la direction nationale à Paris, elles furent classées « archives historiques » en 2003 par l’État, intégrant ainsi le patrimoine national, puis déposées aux Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, à Bobigny.

 Le PCF reste propriétaire de ses fonds et continue d’en faire usage, mais cette ouverture et ce dépôt dans le service public d'archives ont pour objectif premier de les rendre accessibles à toutes celles et tous ceux qui le souhaitent : chercheurs, militants, amateurs d'histoire, journalistes, réalisateurs, éditeurs, etc. Ces archives sont consultables selon des modalités alignées sur la législation en matière d’archives publiques.

 Au sein du PCF, la commission « Archives et mémoire », qui rassemble archivistes, historiens et militants, est chargée de poursuivre le travail de collecte des archives du parti et de gestion des questions les concernant. Elle participe également à la coordination des initiatives mémorielles et historiques organisées par le PCF.

 Á noter que les questionnaires biographiques (les « bios ») sont toujours conservés au siège de la direction nationale du PCF, ainsi qu’une partie des archives de la commission centrale de contrôle politique, progressivement déposées aux Archives départementales de la Seine-Saint-Denis.

Partenariat

En 2003, la convention de dépôt signée entre le PCF et le Département de la Seine-Saint-Denis établit une coopération visant à « la sauvegarde, la collecte, le traitement, la conservation, la communication et la mise en valeur du patrimoine archivistique du Parti communiste français dépendant de sa direction nationale, qui a fait l’objet d’un classement par l’État comme "archives présentant du point de vue de l’histoire un intérêt public", afin de constituer aux Archives départementales de la Seine-Saint-Denis un centre des archives du Parti communiste ouvert au public » (art. 1). Elle concerne les archives produites et réunies par le PCF sur tous supports jusqu’à la fin de l’année 1994.

Périphérie

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Site Internet : https://www.peripherie.asso.fr/

Historique

L’association Périphérie a été créée en 1983, en Seine-Saint-Denis, à l’initiative de deux réalisateurs Jean-Patrick Lebel et Claudine Bories. Elle est issue de l’Unité audiovisuelle de la Maison de la Culture 93, elle-même créée en 1974. L’association Périphérie a également donné naissance à des sociétés de production dénommées Périphérie Production et Périfilms aujourd’hui disparues.

Dès l’origine, son action a été centrée autour du soutien à la création et l’aide à la production, principalement de documentaires et de films institutionnels, par l’intermédiaire d’une aide en industrie et en moyens techniques (montage et post-production vidéo) qui s’appuyait sur la logistique des sociétés de production partenaires. Plus d’une centaine de films ont ainsi été aidés, en coproduction avec des réalisateurs et des producteurs indépendants.

Aujourd’hui l’association Périphérie travaille un objet précis et évolutif : le film documentaire. Elle développe ses activités sur quatre axes : la création, la diffusion, la formation ou la transmission et l’aide à la production.

Ces activités s’incarnent notamment dans les dispositifs suivants : Cinéastes en résidence, Les rencontres du cinéma documentaire, L’éducation à l’image et Patrimoine et cinéma.

A travers ces dispositifs, Périphérie porte différents projets en relation avec le territoire, le Conseil départemental et les communes de la Seine-Saint-Denis.

Le partenariat

Une convention de partenariat pour le dépôt des archives a été signée en 2015 par Stéphane Troussel, Président du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis, et Chantal Richard, Présidente de l'association Périphérie. Elle vise à organiser la sauvegarde et la valorisation du patrimoine archivistique produit par l’association et les sociétés de production.

La convention a notamment permis d’assurer la conservation physique et numérique de l’ensemble des magazines et reportages produits pour le Conseil général ainsi que d’autres productions portant sur le territoire de la Seine-Saint-Denis, telle que « La mémoire et les images en Seine-Saint Denis ». Les dépôts d’archives produites dans le cadre des dispositifs portés par l’association se poursuivent régulièrement et les Archives départementales sont associées en amont afin d’apporter leur expertise en matière d’archivage électronique… L’inventaire des archives, régulièrement enrichi, est accessible en ligne [prévoir le lien vers l’IR]

Ce partenariat a permis l’organisation depuis 2004 de cycles de tables rondes aux Archives départementales de la Seine-Saint-Denis intitulés « Histoire d’un film, mémoire d’une lutte », « les vies prolétaires », « les voies singulières ». Autour de ces thématiques elles explorent la mémoire du monde ouvrier et du patrimoine audiovisuel du territoire de la Seine-Saint-Denis.

En 2019, le partenariat s’est également concrétisé dans l’organisation d’une exposition intitulée « Le travail en image : Périphérie, 10 ans d’observatoires documentaires ».

Syndicat de la Magistrature

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Site Internet : http://www.syndicat-magistrature.org/

Historique

Le 8 juin 1968, une centaine de magistrats créent à Paris le premier syndicat de leur profession. Très vite, il rassemble plus d'un millier de membres, frais émoulus du Centre national d'études judiciaires (qui deviendra l'École nationale de la magistrature) ou beaucoup moins jeunes, notamment des magistrats résistants. Ses prises de position en faveur d'une justice plus protectrice et plus égalitaire, débarrassée d'une hiérarchie pesante ou d'une organisation archaïque, provoquent de vives réactions. Quelques affaires emblématiques (l'incarcération d'un patron mis en cause pour un accident mortel du travail, le refus d'un substitut de se laisser muter à Hazebrouck...) parachèvent de caractériser ceux qui seront nommés les " juges rouges " en 1975.

 Aujourd'hui, le Syndicat de la magistrature, qui représente environ 30% des magistrats, a fait admettre, à travers ses actions et ses combats, le fait syndical dans la magistrature et conquis un certain nombre de droits (d’affichage, droit d’expression, de réunion, de grève...). Il s’évertue à rester, de tribunes incisives en dessins mordants, de propositions iconoclastes (la législation des drogues ou la suppression - " à terme " - de la prison...) en dénonciations des dysfonctionnements quotidiens de l'institution judiciaire, un aiguillon nécessaire à la justice française.

 Statutairement, il a pour objet de :
- veiller à ce que l’autorité judiciaire puisse exercer sa mission en toute indépendance ;
- étudier et de promouvoir toutes les réformes nécessaires concernant l’organisation et le fonctionnement de la justice, ainsi que le recrutement, la formation et la carrière des magistrats ;
- défendre les intérêts professionnels des membres du corps judiciaire ;
- informer ses membres sur les plans professionnels et syndicaux ;
- veiller à la défense de la liberté et des principes démocratiques.

Il milite pour :
- une justice indépendante afin de permettre une justice égale pour tous ;
- un procès équitable pour tous ;
- éviter l’impunité des puissants notamment en matière de délinquance économique et financière ;
- permettre aux magistrats de jouer pleinement leur rôle constitutionnel de gardien des libertés individuelles à l’abri des pressions médiatiques et politiques ;
- combattre le déséquilibre entre les pouvoirs de police et de justice afin de préserver l’indépendance des magistrats et permettre un contrôle réel sur les services de police.

 Le partenariat

En décembre 2004, le Syndicat de la magistrature a choisi de déposer ses archives historiques (des origines à 1990) aux Archives départementales où elles sont conservées sous la cote 256J. Un second dépôt est prévu.

 À l’occasion de son 50e anniversaire, le syndicat a édité un ouvrage sur son histoire : Juger sans entraves : 50 ans de lutte pour la justice, les droits et la liberté (La Découverte), illustré  par plusieurs reproductions de documents appartenant à son fonds.

Zebrock

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Site Internet : http://zebrock.org/

 

Historique

En 1989, le Conseil général de Seine-Saint-Denis crée au sein de sa Direction de la culture une "mission rock". Son responsable, Edgard Garcia, auteur d’une étude intitulée « Une politique pour le rock en Seine-Saint-Denis » lance en 1990 le projet Zebrock, concrétisé par la création d’un fanzine éponyme et par un programme de concerts comportant des artistes confirmés comme des ensembles débutants du département.
Depuis, Zebrock s’attache à promouvoir les musiques actuelles comme une entrée en culture du public jeune de Seine-Saint-Denis et d’Île-de-France. Elle décline dans une démarche d’éducation populaire des actions visant à transmettre les pratiques et les patrimoines musicaux ainsi qu’à promouvoir la créativité artistique. Son activité se structure autour de trois pôles : l’éducation artistique et culturelle, l’accompagnement et la transmission des patrimoines musicaux.
 
#auBahut
Zebrock au Bahut, Un monde de musique, La musique en commun, les parcours Culture et Art au Collège ou Les Fabriques à musique… Zebrock parcourt les collèges et les écoles primaires de Seine-Saint-Denis, ainsi que les lycées d’Ile-de-France pour faire connaître et partager la richesse des patrimoines des musiques populaires. Avec ce formidable levier éducatif que sont les musiques actuelles, Zebrock s'efforce de contribuer à la réussite scolaire et à la lutte contre les inégalités au sein de l’école. « Zebrock au bahut », son action pionnière, a fêté ses 30 ans dans les collèges de Seine-Saint-Denis en 2019-2020.
#enScene
Le Grand Zebrock, dispositif de repérage, de soutien et de promotion des groupes musicaux émergents d’Ile-de-France, ouvert à toutes les esthétiques, organise pendant plusieurs mois un espace de travail professionnel à l’attention des groupes sélectionnés (ateliers, rencontres artistiques et professionnelles) et leur offre la possibilité de se produire sur différentes scènes dans des conditions professionnelles : La Scène Zebrock de la Fête de l’Humanité, La Maroquinerie (Paris), Le Hangar (Ivry-sur-Seine).
#enJeux
Les rencontres Amplifiées, des expositions, des cafés-musicaux, Zebrock produit des ressources et anime des débats autour de la musique et ses enjeux patrimoniaux et intellectuels.
 En 2019, Zebrock a développé une plateforme éducative numérique inédite : Mélowww.melo-app.com).
 Depuis 1996, le projet Zebrock est adossé à l’Association pour le développement de la chanson, du rock et des musiques actuelles (Chroma), liée avec le Département par une convention de partenariat. Son directeur est Edgard Garcia.

 

Partenariat

En 2015, Zebrock a déposé ses archives historiques aux Archives départementales.