Le risque amiante

L’amiante, matériau naturel fibreux, a été largement utilisé dans de nombreux domaines professionnels et plus particulièrement dans le domaine de la construction pour ses propriétés d’isolation thermique et phonique, de résistance mécanique et, surtout, de protection contre l’incendie.

Classé comme substance cancérogène avéré pour les êtres l’humain et parmi les produits toxiques dangereux, ses usages ont été progressivement restreints, puis l’amiante a fait l’objet d’une interdiction générale au 1er janvier 1997.

Il reste toutefois présent dans de très nombreux bâtiments construits avant cette date.

Afin d’assurer la sécurité des personnels et des lecteurs manipulant des archives, la·le responsable du service public d’archives doit s’assurer de l’absence de contamination par l’amiante de tout document d’archives collecté.

Ainsi, depuis la circulaire du 5 août 2015 relative aux préconisations pour la prise en compte du risque d’exposition à l’amiante dans les services d’archives, toute collecte d’archives, publiques ou privées, doit faire l’objet d’une analyse du risque de contamination par l’amiante, réalisée par l’étude des « documents techniques amiante » (DTA) des bâtiments ayant abrité les archives.

Depuis la note du 12 avril 2018, disponible ci-dessous, ces consignes sont appliquées aux Archives départementales de la Seine-Saint-Denis et toute entrée d’archives (que ce soit par versement, don ou dépôt) doit s’accompagner d’un « volet amiante » retraçant les différents lieux de conservation des documents.