Ces archives sont constituées pour l'essentiel de :
Courriers, qui témoignent de la popularité et du respect que les professionnels du cinéma (Louis Daquin, Claude Autan-Lara, Jean-Paul Le Chanois, Jean Grémillon, Joris Ivens, Jean Renoir, Jean Cocteau, Marcel L'Herbier, Charles Spaak)...
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Ces archives sont constituées pour l'essentiel de :
Courriers, qui témoignent de la popularité et du respect que les professionnels du cinéma (Louis Daquin, Claude Autan-Lara, Jean-Paul Le Chanois, Jean Grémillon, Joris Ivens, Jean Renoir, Jean Cocteau, Marcel L'Herbier, Charles Spaak) portaient à ce syndicaliste singulier ;
Carnets de notes remplies de réflexions et d'annotations et quelques dossiers portant sur la volonté d'élaborer une politique française de l'art et de l'industrie cinématographique et sur les luttes intestines qui traversent le monde du spectacle ;
Articles de journaux de 1939 à 1955, qui confirment - surtout pendant la période de l'occupation allemande et tout particulièrement les années 1943 et 1944 - combien la question du cinéma et son histoire représente bien une « force explosive » selon l'expression de François Garçon[1]. On y retrouve les noms d'Hervé Bazin, Guy Des Cars, René Barjavel, Albert Paraz, Robert Brasillach. Après-guerre, la préparation et les conséquences de la manifestation du 4 janvier 1948 contre les accords Blum-Byrnes sont également bien représentées. Le lecteur pourra trouver dans Combat, Libération, l'Humanité, Le Figaro, Le Spectacle, des articles signés par Charles Chézeau, Georges Sadoul, Armand Carrel, Jean Pelleautier, Henri Magnan ;
Quelques 40 dessins autobiographiques au fusain sur calque représentant Charles Chézeau sur son lit d'hôpital, la plupart de ces dessins, impressionnants par la qualité du style, dévoilent un homme amaigri, épuisé ;
Le lecteur trouvera également des papiers au nom du lieutenant Patrick, pseudonyme de Charles Chézeau dans la clandestinité, ainsi qu'une carte d'identité et un ordre de démobilisation au nom de Carbonneaux, vestiges d'une Résistance qui lui valut d'être décoré.
[1] François Garçon : historien du cinéma, De Blum à Pétain, Cinéma et société française, 1936-1944, Paris, Les Éditions du Cerf, 1984.