Dès les années 1920, avec la commission de la main d'œuvre étrangère (MOE), qui deviendra commission de la main d'œuvre immigrée (MOI), le PCF met en place des « groupes de langue » (Italiens, Polonais) en direction des travailleurs immigrés et des réfugiés. Durant la Seconde Guerre mondiale, la...
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Dès les années 1920, avec la commission de la main d'œuvre étrangère (MOE), qui deviendra commission de la main d'œuvre immigrée (MOI), le PCF met en place des « groupes de langue » (Italiens, Polonais) en direction des travailleurs immigrés et des réfugiés. Durant la Seconde Guerre mondiale, la MOI anime la Résistance au sein de l'OS-MOI (organisation spéciale de la main d'œuvre immigrée), qui devient en 1942 la FTP-MOI.
Après guerre, l'activité de la MOI s'exerce plus particulièrement sur les régions industrielles (mines, sidérurgie, métallurgie, textile, bâtiment) et sur le secteur agricole, qui absorbent les plus gros foyers d'immigration. À partir des années 1960, l'activité du parti parmi la main d'œuvre immigrée connaît une restructuration due aux politiques gouvernementales successives en matière d'immigration. Les groupes de langue se multiplient. La propagande s'intensifie sous forme de bulletins et de tracts en différentes langues.
De 1976 à 1994, l'activité en direction de la main d'œuvre et des familles immigrées est rattachée à la section entreprises, successivement sous la responsabilité de Jean Colpin, Jean-Claude Gayssot puis Claude Billard. À partir de 1994, l'immigration (confiée à Serge Guichard) est rattachée aux questions sociales sous la responsabilité de Gisèle Moreau.