La réunion des des différentes organisations syndicales d'ouvriers agricoles - corporatives (ouvriers jardiniers, bûcherons, ouvriers agricoles) ou régionales (Nord, Midi) - nées depuis la fin du 19e siècle résulte d'un long processus. En 1905, une tentative fut engagée par trois fédérations:...
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La réunion des des différentes organisations syndicales d'ouvriers agricoles - corporatives (ouvriers jardiniers, bûcherons, ouvriers agricoles) ou régionales (Nord, Midi) - nées depuis la fin du 19e siècle résulte d'un long processus. En 1905, une tentative fut engagée par trois fédérations: agricoles, bûcherons et jardiniers, qui se réunirent à Orléans et formèrent un comité interfédéral qui donna deux ans plus tard (1907) un nouveau souffle, avec l'aide de la CGT, à la tenue du congrès unitaire de Saint-Fargeau (Yonne). A ce congrès, seuls les délégués des ouvriers agricoles du Midi se prononcèrent pour l'unité totale; les jardiniers marquèrent des réserves et les bûcherons proposèrent le maintien du comité interfédéral. La question de l'unité terrienne tomba en sommeil pendant cinq ans, de 1907 à 1912. Le congrès confédéral de 1912 au Havre relança la question de l'unité. Un rapport adopté par la commission de délimitation de la CGT conclut à l'organisation d'un congrès que la guerre empêcha de tenir. Les conditions nécessaires à la consécration de la fusion définitive des organisations syndicales des ouvriers agricoles ne furent enfin réunies qu'au congrès de 1920 à Limoges.
En juin 1981, la Fédération des travailleurs de l'agriculture fusionna avec la Fédération nationale de l'alimentation pour créer l'actuelle Fédération CGT de l'agro-alimentaire.