Né à Londres le 20 juillet 1921, décédé à Paris le 17 juillet 2013, Henri Alleg s'installe en Algérie en 1939. Militant du Parti communiste algérien, directeur du quotidien Alger républicain, il entre dans la clandestinité en 1955. Arrêté en 1957 par des parachutistes de l'armée française, il...
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Né à Londres le 20 juillet 1921, décédé à Paris le 17 juillet 2013, Henri Alleg s'installe en Algérie en 1939. Militant du Parti communiste algérien, directeur du quotidien Alger républicain, il entre dans la clandestinité en 1955. Arrêté en 1957 par des parachutistes de l'armée française, il est séquestré pendant un mois et torturé. Interné à la prison d'Alger, il y écrit clandestinement son ouvrage La Question. En juin 1960, transféré à la prison de Rennes, il s'évade et gagne la Tchécoslovaquie. De retour en Algérie après 1962, il est directeur d'une nouvelle parution d'Alger républicain jusqu'à la transformation du journal en journal du FLN en 1964 et sa disparition après le coup d'État dirigé par Houari Boumediene en 1965. Parti en France, il rejoint le PCF et entre en 1972 à la rédaction du journal l'Humanité. Il effectue des enquêtes historiques et de grands reportages à l'étranger tout en développant une série d'entreprises éditoriales, dont une histoire en trois gros volumes illustrés de La guerre d'Algérie (1982). Jusqu'à la fin de sa vie, il demeure un militant actif à travers des témoignages et des conférences en faveur de la cause anticoloniale et de la lutte contre l'usage de la torture, ainsi que dans sa participation aux débats d'orientation du PCF dont il critique l'évolution stratégique des années 1990.
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